La méthode pour arrêter de transpirer des aiselles, des pieds et des mains

Transpiration des aiselles

Nous transpirons tous, cette fonction de l’organisme est vitale car elle nous permet de réguler la chaleur à l’intérieur de notre corps. En effet, avec la température extérieure et le stress notre organisme peut surchauffer ce qui entraînerait des lésions de nos organes. Or, sous notre peau existent les glandes sudoripares qui ont pour fonction d’expulser de l’eau à la surface de la peau. La sueur est salée car elle contient de nombreux sels minéraux mais elle n’a pas une odeur désagréable au moment où elle apparaît, contrairement à ce que l’on peut penser. Ce qui provoque une mauvaise odeur, c’est le fait que la sueur stagne trop longtemps sur notre corps car les toxines qu’elle contient activent l’effervescence des bactéries corporelles.

Les glandes sudoripares sont notamment présentes sous les aisselles, sur les paumes de main, les pieds et les replis de la peau qui accumulent la sueur. Certaines personnes produisent de la sueur de manière anormalement abondante, cela s’appelle l’hyperhidrose. Différents types d’antitranspirants peuvent être utilisés : les antiperspirants locaux, assez efficaces sur les aisselles. On notera les sels métalliques avec des médicaments tels que Etiaxil à base de chlorure d’aluminium hexahydraté, ou encore Odaban concentré à 20 % de chlorure d’aluminium. Les anticholinergiques locaux sont aussi un traitement efficaces et sont commercialisés sous le nom de Secure Wipes essentiellement au Canada. Il existe aussi des protections permettant de contenir la transpiration, à défaut de la couper, qui s’appellent protection axillaires.
D’autres traitements non médicamenteux sont aussi possibles tels que le traitement par injection de toxine botulique ou la sympathectomie chirurgicale, mais ceux-ci ont des effets secondaires non négligeables.

En résumé, contre la transpiration excessive, il convient d’essayer en premier lieu les traitements locaux. Si ceux-ci s’avèrent inefficaces, une autre perspective de traitement est envisageable : la ionophorèse. Celle-ci consiste à diffuser un courant électrique sur les aisselles par exemple durant des séances régulières. Ce petit appareil est peu onéreux et cette technique est déjà reconnue par le corps médical comme étant une des meilleures. Les procédés chirurgicaux sont vraiment à essayer en dernier ressort car ils sont contre indiqués dans de nombreux cas, tout comme les traitements médicamenteux qui agissent sur l’hyperhidrose générale. Quand l’hyper sudation est localisée sur un endroit précis du corps, il vaut mieux tenter une technique en local.